Perny S. DIEUDONNÉ
Originaire de la Suède, j’ai eu enfant une éducation ‘classique’ avec des fessées et des claques (ce qui est utilisé aujourd’hui par 87% des parents en France). Cette agression provoque chez l’enfant soit la soumission, soit la fuite (physique ou mentale), soit l’agressivité.
Dans mon cas c’était l’agressivité. À l’école, je ripostais violemment à la moindre humiliation avec toute la haine qui s’était accumulée en moi à cause de ce traitement.
À l’âge de 16 ans, j’ai rencontré des copains qui n’avaient jamais été frappés par leur parents. Cela a été une révélation pour moi, j’ai pris conscience que cela était possible. C’est à partir de cette époque que je suis devenue une ardente défenseuse de l’éducation sans violence physique.
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Ensuite, mariée, ayant eu trois enfants, trois garçons, j’avais juré de les éduquer sans violence physique. Cependant, mes comportements étaient conditionnés par ce que j’avais vécu enfant, je cherchais d’obtenir l’obéissance par la peur en me mettant en colère, les menacer et leur crier dessus. Par la suite, j’ai pris conscience que cette violence psychologique était une violence aussi néfaste et toxique pour les enfants que de la violence physique.
De surcroît, mon mari les surveillait et les harcelait sans répit. En conclusion, cela leur causait un stress permanent. Le fait de diriger et stresser constamment les enfants retarde leur maturité et les infantilise.
Mes enfants sont devenus anxieux et hyper actifs, et ils faisaient des cauchemars atroces et avaient des ralentissements de l’apprentissage. Il a été démontré par les neurosciences qu’un éducation stressante et dirigeante empêche la maturité du néocortex et atrophie l’hippocampe du cerveau (le centre de l’apprentissage) et que ces dégâts génèrent ces symptômes.
Cependant, les neurosciences ont aussi découvert que le cerveau est plastique et qu’il évolue tout au long de la vie des enfants et aussi des adultes. C’est donc grâce à l’approche Gordon, que j’ai découvert à leur âge de 7 et 8 ans, que la situation s’est améliorée pour moi et pour eux et que nous relations se sont également améliorés.
Si vous changez, votre enfant changera aussi, cela le fera évoluer sainement.
J’ai également recouru à la méthode Tomatis au Centre de l’Ecoute et du Langage à Toulouse, qui a aidé dans le traitement de l’immaturité du cerveau et de l’hyperactivité de mes enfants.
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C’est en lisant Alice Miller que je me suis rendue compte que mes réactions émotionnelles lors des « bêtises » de mes enfants étaient la copie conforme de la réaction qu’avait ma mère ! (C’était effectivement la même chose pour mon mari).
La découverte du livre « Parents Efficaces » du Dr Thomas Gordon a été une vraie révélation. Il m’a appris entre autres l’empathie pour aider les enfants avec leurs émotions et leurs problèmes, que leurs comportements problématiques sont tout simplement leur recherche de satisfaction de besoins et qu’on peut les aider à trouver d’autres façons pour satisfaire leurs besoins qui nous gênent moins.
L’approche Gordon m’a également appris comment m’affirmer et me faire respecter, être entendue, sans utiliser la moindre violence. Le résultat a été que les relations avec mes enfants sont devenues bien plus paisibles et harmonieuses.
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En suivant ce lien vous trouvez la date pour mon prochain Atelier Gordon Parents et/ou conférence sur la méthode Gordon :
https://mieux-vivre-ensemble.fr/atelier-gordon-parents/
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Côté associations et collectifs, je suis :
- La présidente de l’association Vivre ensemble, ça s’apprend, qui agit pour faire connaître la méthode de résolution de conflits du Dr Thomas Gordon pour que le monde devient paisible et meilleur.

- Membre de l’association Les Ateliers Gordon, qui accrédite les formateurs Gordon et qui tient les licences en France pour les différent ateliers Gordon, notamment pour ceux que j’enseigne : l’Atelier Gordon Parents et l’Atelier Gordon Jeunes .

- Membre de l’association StopVEO contre la violence éducative ordinaire.